Adieu Sombrelle
Sombre, Elle a plongé!
Dans ses profondeurs obscures, Elle a sombré
Ce qu'elle croyait caché dans les ombres, ses noirceurs,
A tous elle les a révélées, exhibition haïe ?
Pourtant elle s'est, impudiquement, étalée.
Elle se croyait à l'abri, sous les ombres de sa noire ombrelle,
Elle ne s'est pas protégée, elle s'est voilée...
Voilée la face, bandé les yeux, bâillonnée Elle M'aime!
Exhibée, mise à nu, elle-même devant tous,
Ce qu'Elle exècre, elle se l'est infligé.
Pauvre petite chose fragile et pitoyable
Ainsi elle se jugeait, alors Elle s'est laissé tomber
Elle s'est abandonnée Sombre elle a sombré
Au fond, tout au fond, au cœur de la noirceur
Et dans cette nuit noire de l'âme,
Dans ses tréfonds Elle a vu ! Elle a trouvé!
La lumière l'a révélée et elle a trouvé
L'âme où R-enaître, enfin elle s'est vue nue
Elle s'est vue Une y fier, unifiée Elle et ses ombres illuminées, enluminées,
Fière d'elles ! Eclairées, ses ombres lui ont révélé leurs lumières
Et Elle les a aimé, les aime, elle a trouvé l'Amour,
L'Amour d'Elle M'aime!
Elle a d'ailleurs, elle a alors! Déployé ses Ailes
Elles s'envolent vers leur Re-naissance
Une nouvelle vie Lumineuse
Alors oui! Adieu Sombrelle!
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